LUCAS WEINACHTER
LUCAS WEINACHTER
PORTRAITS
Echos des souffrances du passé…
Un parallèle contemporain avec les « gueules cassées » de la Grande Guerre. Avide de montrer pour dénoncer, vous découvrirez ici une série de peinture « les visages de l’horreur » ou le dessin est brut, il n’y a donc volontairement aucun artifice. En quelques traits, quelques touches colorées, profitant des aspérités du papier, de sa fragilité, tout est dit, tout devient évident…
Acrylique, crayon & fil sur papier japon – 2013
Interroger notre regard sur l’autre…
L’altération, les manques de certaines parties du visage, les masques qui cachent mais accentuent la blessure, la fragilité le doute, la peur et la perte d’identité dans le regard de l’Autre. Une volonté de s’interroger sur la fragilité et l’éphémère, ce qui nous marque, nous blesse… Un travail sur des supports qui placent le geste au coeur d’une même fragilité : papier de soie, papier de chine… Malmenés, brulés, chiffonnés, percés ou recousus grossièrement, ils accompagnent le trait, entrent en résonance avec le propos, dans la délicatesse comme la sauvagerie.
Le visage comme un paysage secret, insondable et mystérieux…
Des portrais en gros plan. Visages au contours indistincts, visages figés dans une sorte d’attention énigmatiques qui ne trahissent rien de ce qui les préoccupent, presque impavides, à demi voilés par le travail de la matière, par les glacis et les transparences, les ombres et une lumière diffuse, tout en retenue. Impossible de surprendre dans les regards une quelconque expression, de lire quoi que ce soit de tangible. Le sujet est dans l’expectative, attentif à ce qui va advenir, comme la vigie d’un navire scrutant l’horizon.
Acrylique & mine de carbone – papier marouflé sur toile – 2011
Une réalité ou l’on cherche à percer le mystère…
Ici, le visage décline une identité anthropométrique vite rattrapée par le trouble qu’introduit une technique mixte : la mine de carbone mêlée à l’acrylique. Le noir & blanc, les gris fondus diffusent une lumière crépusculaire qui suspend l’image dans une intemporalité aussitôt faussée par un sentiment d’érosion. Ses individus anonymes sont inspirés par des photographies qui servent de point de départ. L’illusion de l’argentique ajoute à cette ambiguïté de l’image qui joue sur l’irréalité du support.
Mine de carbone & acrylique – papier marouflé sur toile – 2011
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